mercredi 18 septembre 2013

Apple : le point sur les principales nouveautés d’iOS 7

La sortie des nouveaux iPhone 5S et 5C s’accompagne d’une importante mise à jour pour le système d’exploitation mobile d’Apple, iOS 7. Rompant avec les principaux codes esthétiques des versions précédentes, il tend vers un style simplifié. Au menu également, plusieurs nouvelles fonctions et la prise en charge du mode 64 bits pour exploiter les capacités du nouveau System on a chip A7.

 

Le 18 septembre, Apple diffusera gratuitement la mise à jour iOS 7 qui accompagne la sortie des deux nouveaux iPhone 5S et 5C. Cette nouvelle version fait sensiblement évoluer l’interface utilisateur. C’est Jonathan Ive, le grand patron du design à qui l’on doit l’iPhone et l’iPad, qui supervisé la mise à jour. Le résultat est une interface dont les maîtres-mots sont « clarté » et « simplicité ». Fini le skeuomorphisme (technique qui consiste à reproduire certaines matières comme le cuir, le bois, le papier, le carton…), place à une mise en page sobre qui joue avec des lignes épurées et des effets de transparence pour donner une impression de profondeur. Les boutons de contrôle et les panneaux translucides se teintent en fonction des couleurs de l’image utilisée en arrière-plan. Et pour l’iPhone 5C, les fonds d’écran qui se coordonnent avec la couleur de la coque. Le ressenti général est que cette interface est plus « plate » que celle de l’ancien iOS, ce qui n’est pas sans rappeler l’ambiance que propose le Windows Phone de Microsoft. Mais Apple a voulu un changement en douceur qui ne bouleverse pas l’écran de démarrage ni le pilotage tactile de l’interface pour les contrôles les plus importants.
Quelques nouveautés toutefois, avec l’ouverture du « centre de contrôle » qui se fait en balayant vers le haut de l'écran. Ce centre de contrôle est lui-même une nouveauté qui affiche les commandes et fonctions les plus utilisées (WiFi, Bluetooth, lecteur de musique, appareil photo, mode « ne pas déranger », etc.). À signaler aussi, de nouvelles interactions dynamiques comme dans l’application météo qui affiche des animations en fonction des conditions : de la neige ou de la pluie qui tombe, un ciel bleu en cas de soleil ou des nuages et des éclairs en cas d’orage. Les utilisateurs remarqueront également que l’assistant vocal Siri dispose de nouvelles voix féminines et masculines. Il peut désormais consulter davantage de sources dont Bing, Twitter et Wikipédia et exécuter des commandes inédites comme de rappeler des numéros, interroger la messagerie vocale ou régler la luminosité de l’écran.
Avec iOS 7, Apple a voulu donner une touche de modernité en partant sur un design plus épuré avec des icônes sans relief et des jeux de transparence.

mardi 19 mars 2013

Samsung Galaxy S4, au doigt et à l’œil

Samsung a dévoilé hier soir à New York son nouveau smartphone Android, le Galaxy S4. Au menu, de la puissance avec un processeur octuple cœur, un écran 5 pouces full HD et un capteur photo de 13 mégapixels. L’esthétique n’évolue pas du tout par rapport au Galaxy S3. C’est finalement du côté logiciel qu’il faut chercher les vraies nouveautés, avec notamment la reconnaissance des gestes et le contrôle avec le regard. Le S4 sortira en avril. Dire que le Samsung Galaxy S4 était attendu est un euphémisme. Depuis le lancement du premier modèle Galaxy en 2010, la marque sud-coréenne est parvenue à créer un marketing viral autour sa gamme de smartphones qui n’a rien à envier à celui d’Apple avec l’iPhone. Rumeurs et fuites se sont multipliées ces derniers mois, à tel point que la présentation d’hier en grande pompe au cœur de Manhattan n’a pas réservé beaucoup de surprises. À commencer par le design, qui reprend exactement les lignes du Galaxy S3 en étant cependant plus fin (7,9 mm contre 8,6 mm) et un peu plus léger (130 g contre 133 g).
La configuration matérielle correspond aux informations qui ont circulé récemment, à savoir un écran de 5 pouces Super Amoled Full HD 1.920 x 1.080 pixels qui affiche une densité de 441 points par pouce (l’écran Retina 4 pouces de l’iPhone 5 affiche une densité de 326 ppp). Il est donc à peine plus grand que l’écran 4,8 pouces du Galaxy S3. Coté processeur, le S4 est doté, selon les pays, d’un system on a chip (SoC) Exynos 5 octuple cœur cadencé à 1,6 GHz ou d’un SoC Qualcomm quadruple cœur à 1,9 GHz, épaulé par 2 Go de mémoire vive. Il sera proposé avec 16, 32 ou 64 Go de stockage interne que l’on pourra augmenter via une carte mémoire allant jusqu’à 64 Go.
Le S4 supporte les principaux réseaux cellulaires existant ainsi que la 4G/LTE, et il est équipé d’une puce NFC pour les échanges sans contact, du Bluetooth 4.0, du Wi-Fi et d’un GPS. Un émetteur infrarouge qui fonctionne avec l’application WatchOn permet d’utiliser le smartphone comme une télécommande pour contrôler un téléviseur, un lecteur de salon, un boîtier TV ou encore une climatisation. Afin d’alimenter l’ensemble, le S4 embarque une batterie de 2.600 mAh.
Photo intelligente et commandes sans toucher l’écran
Pour la photo, Samsung n’a pas lésiné, avec un capteur photo de 13 mégapixels autofocus avec flash. La caméra frontale 2 mégapixels peut enregistrer des vidéos Full HD à 30 images par seconde. Une puissance que le constructeur a eu la bonne idée d’exploiter en proposant plusieurs fonctions intéressantes. On peut par exemple prendre simultanément une photo à partir des deux objectifs en les assemblant grâce à une série de huit effets proposés. Idem avec le mode vidéo, qui permet de discuter avec son interlocuteur tout en lui montrant ce que l’on regarde. Le S4 propose également 12 modes photo dont un nommé « Sound & Shot », avec lequel on peut ajouter un fond sonore ou un commentaire au moment où l’on prend le cliché. Le mode « Eraser » permet de supprimer un élément indésirable d’une photo, comme une personne qui est passée devant l’objectif ou un objet disgracieux qui gâche le décor. On peut aussi citer le mode « Drama Shot », qui permet de décomposer un mouvement à la façon d’un ralenti.
Pour la partie logicielle, c’est le système d’exploitation Android 4.2 alias Jelly Bean qui est installé avec l’interface Samsung TouchWiz. Mais comme nous l’avions rapporté, le Galaxy S4 propose également une série de contrôles par les gestes et la détection du regard. Il y a d’abord la fonction « Air View », avec laquelle on peut prévisualiser le contenu d’un courriel, naviguer dans les galeries photo et vidéo, le calendrier ou le lecteur de flux RSS intégré en passant simplement ses doigts au-dessus de l’écran sans le toucher. Même principe avec « Air Gesture » pour contrôler le lecteur audio, faire défiler une page Internet ou prendre un appel entrant en basculant automatiquement sur haut-parleur.
Le Samsung Galaxy S4, un Galaxy S3 « S »
Le smartphone est aussi doté d’une technologie de suivi du mouvement des yeux exploitée par deux fonctions. « Smart Pause » suspend la lecture d’une vidéo si la personne détourne son regard, et la reprend dès que les yeux fixent à nouveau l’écran, et « Smart Scroll » suit le regard du lecteur pour faire automatiquement défiler une page Internet ou du texte. On trouve également des commandes vocales, avec notamment l’application « S Voice Drive », qui s’active automatiquement lorsque le S4 se connecte au Bluetooth d’une voiture et convertit automatiquement les messages textuels en audio afin de pouvoir les consulter en sécurité.
Au final, le Galaxy S4 s’apparente davantage à un S3 « S » qu’à un smartphone complètement renouvelé. Une stratégie qui a fort bien réussi à Apple jusqu’ici et que Samsung a faite sienne. Le smartphone sera disponible en avril, mais son prix n’a pas été dévoilé.

mardi 18 décembre 2012

Windows 8 : test et nouveautés en détail


Windows 8 n’est pas parfait, loin de là. Malgré son flot de nouveautés, il compte quelques oublis flagrants et, pire encore, quelques régressions par rapport à son prédécesseur Windows 7. Voici la liste des cinq éléments qui manquent vraiment au nouveausystème d’exploitation de Microsoft.
Windows 8 offre certes des nouveautés, il en oublie toutefois quelques éléments. Les voici.
Un lecteur DVD et un Media Center gratuit
Par défaut, Windows ne sait plus lire un DVD ! On ne rigole pas, c’est très sérieux même si cela paraît invraisemblable. Car Microsoft a supprimé dans Windows 8 le support du codec MPEG-2, nécessaire à la lecture de DVD. Officiellement car cet usage tomberait en désuétude au profit de streaming, c'est-à-dire de la lecture directe de contenus en ligne. Officieusement car cela évite de payer la licence associée.
Ainsi, sans lecteur de DVD, c’est toute l’âme du Media Center qui en prend un coup : exit également cette fonction qui permettait de gérer sa bibliothèque multimédia. Seule la version Professionnelle de Windows 8 peut en profiter, mais dans le cadre d’une option payante à 10 euros. Une promotion a lieu jusqu’à la fin du mois de janvier 2013 pour l’obtenir gratuitement via la page Ajouter des fonctionnalités du site de Microsoft.
Mais rassurez-vous, il reste possible de lire un DVD avec Windows 8, en téléchargeant un logiciel tiers gratuit comme VLC Media Player ou payant comme PowerDVD. D’ailleurs, l’immense majorité des PC « de marque » vendus avec Windows 8 intégreront directement un tel logiciel.
Un remplaçant au menu Démarrer
On a beau se faire petit à petit à la nouvelle présentation de Windows 8, oublier le Panneau de configuration ou le Gestionnaire des tâches plus rapidement qu’on ne le pensait, on retrouve toujours le réflexe de chercher le menu Démarrer dès que l’on veut lancer un nouveau logiciel, effectuer une recherche ou ouvrir un document récemment créé. Certes, toutes ces fonctions existent encore sous Windows 8 mais depuis le temps qu’il existait, on avait appris à l’apprivoiser et à ne pas s’en passer, de ce fameux menu Démarrer. Il avait surtout l’avantage de regrouper de nombreux éléments qu’il faut maintenant aller chercher à droite et à gauche. Et cela perturbe encore plus de ne pas en disposer en mode Bureau. On se sent parfois vraiment désemparé face à cette absence du menu Démarrer.
La solution ? Faire son deuil et apprendre rapidement à bien utiliser Windows 8 ou faire son indécrottable et installer via un logiciel tiers commeStart8 (version d’évaluation) ou StarMenu8 (gratuit) une alternative au menu Démarrer. 
Un bouton Arrêter accessible
Un clic ou un mouvement pour faire apparaître la Charm Bar, un clic surParamètres, un clic sur Marche/Arrêt et un clic sur Arrêter : Microsoft avait abaissé le nombre de clics nécessaires pour arrêter l’ordinateur à deux avec Windows 7, il le fait repasser à quatre avec Windows 8. Totalement surréaliste alors que c’est l’une des critiques récurrentes portées à l’encontre de son système d’exploitation depuis des années !
Pourquoi ne pas avoir placé un bouton ou une tuile « Arrêter » directement sur l’écran d’accueil ? Heureusement, il existe un moyen détourné de le faire, par exemple en suivant notre astuce dans la page astuces de ce dossier, pour bien débuter avec Windows 8.
Pas moins de quatre clics sont nécessaires pour arrêter l’ordinateur avec Windows 8, alors qu’il n’en fallait que deux avec Windows 7.
Pas moins de quatre clics sont nécessaires pour arrêter l’ordinateur avec Windows 8, alors qu’il n’en fallait que deux avec Windows 7. © Eureka Presse
Un catalogue d’applications digne de ce nom
Pour le moment, la liste des applications disponibles sur le Windows Store se compte en milliers et non pas en dizaines de milliers voire centaines de milliers. On en dénombre pour le moment un peu plus de 9.000 exactement, sachant qu’il s’en ajoute environ 500 par jour. C’est un bon début mais c’est insuffisant pour le moment.
Car ce chiffre est pris au niveau mondial et que pour la France par exemple, il est réduit de presque 90 % ! Alors certes on trouve déjà de bonnes applications à télécharger (Skype, Dailymotion, Wikipédia, Google, Allociné, LeMonde.fr, etc.) ainsi que de nombreux jeux mais cela ne fait pas tout, loin de là. Les utilisateurs de Windows 8 seront à l’aise avec l’interface Modern UI quand ils pourront tout y faire. On attend donc prochainement un grand nombre d’applications nouvelles dont celle de Facebook ou un lecteur DVD…
Une image de fond personnalisable
La norme désormais avec Windows 8, c’est cet écran d’accueil parsemé de blocs de tuiles, le Bureau n’étant plus que secondaire. Ce fameux Bureau que l’immense majorité des utilisateurs de PC avait pris l’habitude de personnaliser avec une photo personnelle. Malheureusement, il n’est pas possible de faire de même avec le fond de l’écran d’accueil de Windows 8. Vous pouvez choisir sa couleur dominante et les décorations qui le parsèment, mais n’êtes pas en mesure d’y placer une autre image.
De son côté, l’arrière-plan du Bureau reste personnalisable et c’est tant mieux car Microsoft propose un nouveau choix de photos de paysages tous plus beaux les uns que les autres.
Point d’entrée obligé avec Windows 8, l’écran d’accueil peut être personnalisé au niveau de ses couleurs et de ses décorations. Mais il est impossible de remplacer le fond coloré par une image personnelle.
Point d’entrée obligé avec Windows 8, l’écran d’accueil peut être personnalisé au niveau de ses couleurs et de ses décorations. Mais il est impossible de remplacer le fond coloré par une image personnelle. © Eureka Presse

Windows 8 : test et nouveautés en détail


Windows 8 n’est pas parfait, loin de là. Malgré son flot de nouveautés, il compte quelques oublis flagrants et, pire encore, quelques régressions par rapport à son prédécesseur Windows 7. Voici la liste des cinq éléments qui manquent vraiment au nouveausystème d’exploitation de Microsoft.
Windows 8 offre certes des nouveautés, il en oublie toutefois quelques éléments. Les voici.
Un lecteur DVD et un Media Center gratuit
Par défaut, Windows ne sait plus lire un DVD ! On ne rigole pas, c’est très sérieux même si cela paraît invraisemblable. Car Microsoft a supprimé dans Windows 8 le support du codec MPEG-2, nécessaire à la lecture de DVD. Officiellement car cet usage tomberait en désuétude au profit de streaming, c'est-à-dire de la lecture directe de contenus en ligne. Officieusement car cela évite de payer la licence associée.
Ainsi, sans lecteur de DVD, c’est toute l’âme du Media Center qui en prend un coup : exit également cette fonction qui permettait de gérer sa bibliothèque multimédia. Seule la version Professionnelle de Windows 8 peut en profiter, mais dans le cadre d’une option payante à 10 euros. Une promotion a lieu jusqu’à la fin du mois de janvier 2013 pour l’obtenir gratuitement via la page Ajouter des fonctionnalités du site de Microsoft.
Mais rassurez-vous, il reste possible de lire un DVD avec Windows 8, en téléchargeant un logiciel tiers gratuit comme VLC Media Player ou payant comme PowerDVD. D’ailleurs, l’immense majorité des PC « de marque » vendus avec Windows 8 intégreront directement un tel logiciel.
Un remplaçant au menu Démarrer
On a beau se faire petit à petit à la nouvelle présentation de Windows 8, oublier le Panneau de configuration ou le Gestionnaire des tâches plus rapidement qu’on ne le pensait, on retrouve toujours le réflexe de chercher le menu Démarrer dès que l’on veut lancer un nouveau logiciel, effectuer une recherche ou ouvrir un document récemment créé. Certes, toutes ces fonctions existent encore sous Windows 8 mais depuis le temps qu’il existait, on avait appris à l’apprivoiser et à ne pas s’en passer, de ce fameux menu Démarrer. Il avait surtout l’avantage de regrouper de nombreux éléments qu’il faut maintenant aller chercher à droite et à gauche. Et cela perturbe encore plus de ne pas en disposer en mode Bureau. On se sent parfois vraiment désemparé face à cette absence du menu Démarrer.
La solution ? Faire son deuil et apprendre rapidement à bien utiliser Windows 8 ou faire son indécrottable et installer via un logiciel tiers commeStart8 (version d’évaluation) ou StarMenu8 (gratuit) une alternative au menu Démarrer. 
Un bouton Arrêter accessible
Un clic ou un mouvement pour faire apparaître la Charm Bar, un clic surParamètres, un clic sur Marche/Arrêt et un clic sur Arrêter : Microsoft avait abaissé le nombre de clics nécessaires pour arrêter l’ordinateur à deux avec Windows 7, il le fait repasser à quatre avec Windows 8. Totalement surréaliste alors que c’est l’une des critiques récurrentes portées à l’encontre de son système d’exploitation depuis des années !
Pourquoi ne pas avoir placé un bouton ou une tuile « Arrêter » directement sur l’écran d’accueil ? Heureusement, il existe un moyen détourné de le faire, par exemple en suivant notre astuce dans la page astuces de ce dossier, pour bien débuter avec Windows 8.
Pas moins de quatre clics sont nécessaires pour arrêter l’ordinateur avec Windows 8, alors qu’il n’en fallait que deux avec Windows 7.
Pas moins de quatre clics sont nécessaires pour arrêter l’ordinateur avec Windows 8, alors qu’il n’en fallait que deux avec Windows 7. © Eureka Presse
Un catalogue d’applications digne de ce nom
Pour le moment, la liste des applications disponibles sur le Windows Store se compte en milliers et non pas en dizaines de milliers voire centaines de milliers. On en dénombre pour le moment un peu plus de 9.000 exactement, sachant qu’il s’en ajoute environ 500 par jour. C’est un bon début mais c’est insuffisant pour le moment.
Car ce chiffre est pris au niveau mondial et que pour la France par exemple, il est réduit de presque 90 % ! Alors certes on trouve déjà de bonnes applications à télécharger (Skype, Dailymotion, Wikipédia, Google, Allociné, LeMonde.fr, etc.) ainsi que de nombreux jeux mais cela ne fait pas tout, loin de là. Les utilisateurs de Windows 8 seront à l’aise avec l’interface Modern UI quand ils pourront tout y faire. On attend donc prochainement un grand nombre d’applications nouvelles dont celle de Facebook ou un lecteur DVD…
Une image de fond personnalisable
La norme désormais avec Windows 8, c’est cet écran d’accueil parsemé de blocs de tuiles, le Bureau n’étant plus que secondaire. Ce fameux Bureau que l’immense majorité des utilisateurs de PC avait pris l’habitude de personnaliser avec une photo personnelle. Malheureusement, il n’est pas possible de faire de même avec le fond de l’écran d’accueil de Windows 8. Vous pouvez choisir sa couleur dominante et les décorations qui le parsèment, mais n’êtes pas en mesure d’y placer une autre image.
De son côté, l’arrière-plan du Bureau reste personnalisable et c’est tant mieux car Microsoft propose un nouveau choix de photos de paysages tous plus beaux les uns que les autres.
Point d’entrée obligé avec Windows 8, l’écran d’accueil peut être personnalisé au niveau de ses couleurs et de ses décorations. Mais il est impossible de remplacer le fond coloré par une image personnelle.
Point d’entrée obligé avec Windows 8, l’écran d’accueil peut être personnalisé au niveau de ses couleurs et de ses décorations. Mais il est impossible de remplacer le fond coloré par une image personnelle. © Eureka Presse

mercredi 14 novembre 2012

Une exoplanète errante dans la banlieue du Système solaire

En observant avec le VLT et le CFHT, des astronomes ont identifié un corps, très probablement une planète sans étoile, errant dans l’espace. Il s’agit du cas le plus intéressant de planète errante et de l’objet de ce type le plus proche du Système solaire. Sa proximité relative et l’absence d’étoile brillante dans ses environs ont permis à l’équipe d’étudier son atmosphère de manière très détaillée. Cet objet a également offert aux astronomes un premier regard sur les exoplanètes qu’il sera un jour possible de photographier autour de leurs étoiles.
Les planètes errantes sont des objets de masse planétaire vagabondant dans l'espace sans aucun lien avec une étoile. Des exemples possibles d'objets de ce type ont été découverts précédemment [note 1, en bas d'article], mais sans pouvoir connaître leur âge, il n'était pas possible de savoir s'il s'agissait de planètes ou de naines brunes – des étoiles ratées qui n'ont pas assez de masse pour déclencher les réactions qui font briller les étoiles.
Mais les astronomes viennent de découvrir un objet nommé CFBDSIR2149, qui semble faire partie d'un courant de jeunes étoiles proches connu sous le nom de groupe stellaire en mouvement AB Doradus. Les chercheurs ont trouvé cet objet en observant avec le Télescope Canada France Hawaï (CFHT) et ont eu recours à la puissance du VLT de l'ESO pour étudier ses propriétés.

Vidéo de la planète errante CFBDSIR J214947.2-040308.9. Dans la première partie de la séquence, la planète apparaît en lumière visible comme un disque sombre se profilant sur les nuages d’étoiles de la Voie lactée. Il s’agit de l’objet de ce type le plus proche du Système solaire et c’est également la plus intéressante des planètes errantes potentielles détectées jusqu’à présent. Il ne doit pas être en orbite autour d’une étoile et de ce fait ne peut pas briller par la lumière réfléchie ; la faible lueur qu’il émet ne peut être détectée que dans l’infrarouge. Dans la séquence finale, nous voyons une vue infrarouge de l’objet avec, en arrière-plan, les parties centrales de la Voie lactée vues par le télescope dédié aux grands sondages dans l’infrarouge, Vista. Dans le proche infrarouge, l’objet apparaît bleuâtre car une grande partie de la lumière dans les plus grandes longueurs d’onde infrarouge est absorbée par le méthane et d’autres molécules qui se trouvent dans l’atmosphère de la planète. En lumière visible, cet objet est si froid qu’il ne devrait briller que très faiblement d’une couleur rouge sombre quand on le regarde en gros plan. © ESO/P. Delorme/Nick Risinger/R. Saito/VVV Consortium/YouTube
Le groupe stellaire en mouvement AB Doradus est le groupe de ce type le plus proche du Système solaire. Ses étoiles se déplacent en même temps dans l'espace et on suppose qu'elles se sont formées à la même période. Si l'objet est associé à ce groupe en mouvement – et par conséquent il s'agit d'un petit objet – il est possible de déduire bien plus d'informations sur lui, dont sa température, sa masse ainsi que la composition de son atmosphère [2]. Il subsiste toutefois une petite probabilité pour que cette association avec ce groupe en mouvement soit due au hasard.
Une exoplanète ou la plus petite naine brune connue ?
Le lien entre ce nouvel objet et le groupe en mouvement est l'élément clé qui permet aux astronomes de trouver l'âge de cet objet [3]. Il s'agit du premier objet de masse planétaire isolé jamais identifié au sein d'un groupe stellaire en mouvement et son association avec ce groupe en fait la planète errante potentielle la plus intéressante identifiée jusqu'à présent.
« Chercher à voir des planètes autour de leur étoile, c'est comme vouloir étudier une luciole située à un centimètre d'un puissant phare de voiture relativement éloigné » explique Philippe Delorme (Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble, CNRS/université Joseph Fourier, France), premier auteur de cette nouvelle étude.
« Cet objet errant se trouvant à une relative proximité de la Terre nous offre l'opportunité d'étudier "la luciole" de manière détaillée, affranchi de la lumière aveuglante de la voiture. » Les objets errant librement comme CFBDSIR2149 sont supposés se former soit comme une planète normale qui aurait ensuite été éjectée de son système, soit comme des objets isolés tels que les plus petites étoiles ou les naines brunes. Dans les deux cas, ces objets attisent la curiosité, en tant que planète sans étoile ou en tant qu'objets les plus minuscules possible dans une gamme allant des étoiles les plus massives aux plus petites naines brunes.
« Ces objets sont importants car ils peuvent nous aider à mieux comprendre comment des planètes peuvent être éjectées de leur système planétaire, ou comment des objets très légers peuvent résulter du processus de formation stellaire, précise Philippe Delorme. Si ce petit objet est une planète qui a été éjectée de son système natif, il évoque de manière évidente l'image de ces mondes orphelins, dérivant dans le vide intersidéral. » Ces mondes pourraient être courants – peut-être aussi nombreux que les étoiles normales [4]. Si CFBSIR2149 n'est pas associé au groupe en mouvement AB Doradus, il est plus difficile d'être sûr de sa nature et de ses propriétés et il pourrait plutôt être caractérisé en tant que petite naine brune. Les deux scénarios représentent d'importantes questions sur la manière de se former et d'évoluer des planètes et des étoiles.
« Des travaux futurs pourraient confirmer que CFBSIR2149 est une planète errante, conclut Philippe Delorme. Cet objet pourrait être utilisé comme point de référence pour comprendre la physique de toutes les exoplanètes similaires qui seront découvertes par les futurs systèmes spéciaux d'imagerie à haut contraste tel que l'instrument Sphere qui sera installé sur le VLT. »
Plus d'informations
Cette recherche est présentée dans un article publié sur arxiv.
Cette image, réalisée par l'instrument SOFI sur le télescope NTT de l'ESO à l'Observatoire de La Silla, montre la planète errante CFBDSIR J214947.2-040308.9 dans l'infrarouge. Cet objet, qui apparaît comme un faible point bleu au centre de l'image et qui est marqué par une croix, est l'objet de ce type le plus proche du Système Solaire. Il ne doit pas être en orbite autour d'une étoile et de ce fait ne peut pas briller par la lumière réfléchie ; la faible lueur qu'il émet ne peut être détectée que dans l'infrarouge. Dans le proche infrarouge, l'objet apparaît bleuâtre car une grande partie de la lumière dans les plus grandes longueurs d'onde infrarouge est absorbée par le méthane et d'autres molécules qui se trouvent dans l'atmosphère de la planète. En lumière visible, cet objet est si froid qu'il ne devrait briller que très faiblement d'une couleur rouge sombre quand on le regarde en gros plan.
Cette image, réalisée par l'instrument Sofi sur le télescope NTT de l'ESO à l'Observatoire de La Silla, montre la planète errante CFBDSIR J214947.2-040308.9 dans l'infrarouge. Cet objet, qui apparaît comme un faible point bleu au centre de l'image et qui est marqué par une croix, est l'objet de ce type le plus proche du Système solaire. © ESO/P. Delorme
Notes :
  • [1] De nombreux objets pouvant potentiellement être des planètes de ce type ont été découverts auparavant. Ces objets ont commencé à être connus dans les années 1990, quand les astronomes ont découvert que la limite à laquelle une naine brune entre dans la gamme des objets de masse planétaire est difficile à déterminer. Des études plus récentes ont suggéré qu'il devait y avoir une quantité énorme de ces petits corps dans notre galaxie, une population comptant pratiquement deux fois plus d'objets que les étoiles de la séquence principale.
  • [2] L'association avec le groupe en mouvement AB Doradus permettrait d'estimer la masse de la planète à approximativement 4 à 7 fois la masse de Jupiter, avec une température effective d'environ 430 °C. L'âge de la planète serait le même que celui du groupe en mouvement, soit 50 à 120 millions d'années.
  • [3] L'analyse statistique du mouvement propre de l'étoile, réalisée par l'équipe – ses changements angulaires de position dans le ciel chaque année – montre que la probabilité que cet objet soit associé au groupe en mouvement AB Doradus est de 87 % et que la probabilité qu'il soit suffisamment jeune pour avoir une masse planétaire est de plus de 95 %, ce qui en fait bien plus probablement une planète solitaire qu'une petite étoile ratée. Des planètes errantes potentielles plus distantes ont été trouvées auparavant dans de très jeunes amas d'étoiles, mais n'ont pas pu être étudiées en détail.
  • [4] La présence de ces objets errants peut également être révélée lorsqu'ils passent devant une étoile. La lumière de l'étoile d'arrière-plan voyageant dans notre direction est tordue et déformée par la gravité de l'objet, rendant l'étoile soudainement et brièvement plus brillante – un processus connu sous le nom de microlentille gravitationnelle. Les programmes d'observation de microlentille dans la Voie lactée, tel que Ogle, pourraient avoir détecté des planètes errantes de cette manière (par exemple voir l'article publié dans Nature en 2011).

samedi 10 novembre 2012

L'ampoule à Led de 3M exploite la technologie des écrans plats

Plus connu pour ses Post-it ou son rouleau adhésif, 3M commercialise sa première ampoule à Led. Comme chaque fabricant, la firme a mis au point une technologie particulière pour optimiser son rendement. Pour augmenter la luminosité, elle s’est inspirée de ses propres filtres à volets, ou encore du film polarisant que l’on utilise pour voir des images sur une télévision ou un écran d’ordinateur.
Plus performantes, moins énergivores, plus design, les diodes électroluminescentes (Led), pourraient représenter les ¾ du marché de l'éclairage d’ici 2020. Avec leurs dimensions, réduites, et leurs qualités, les Led auront développé le sens de l’innovation chez les constructeurs. Alors qu’elles peuvent prendre de multiples apparences, pour la maison, elles savent se déguiser en ampoules classiques avec un rendu lumineux équivalent aux modèles à incandescence. Contrairement aux ampoules habituelles, côté technologies, chaque constructeur apporte ses particularités à ses produits. C’est notamment le cas de 3M, la société qui a créé le Scotch dans les années vingt, puis les Post-it. Moins connue pour ses technologies d’ampoules à Led, elle vend également des filtres pour écran d’ordinateur. Ils permettent de limiter l’angle de vision à 30° à gauche et à droite pour éviter les regards indiscrets.
C’est justement grâce son expérience pour filtres d’écrans que la compagnie a mis au point une technologie d’ampoule Led très particulière.
Augmenter la surface d'éclairage de la Led
Habituellement, les fabricants placent plusieurs Led qui diffusent leur lumière sur la face interne de l’ampoule en verre. Mais les Led se comportent comme des miniprojecteurs et l’angle de diffusion empêche la lumière d’inonder une grande partie de l’ampoule. La solution serait de les rapprocher afin de mélanger les faisceaux, mais ce n’est pas possible car les Led seraient trop proches et risqueraient de surchauffer, en outre, cela nécessiterait de multiplier le nombre de diodes, donc d'augmenter la consommation.
Avec ses filtres, 3M réoriente la surface du faisceau lumineux afin qu’il inonde quasiment la totalité de la surface de l’ampoule. Pour comprendre le procédé, il suffit d’imaginer un faisceau de lumière dont les rayons sont réorientés par un volet à persiennes. Cette technologie est semblable à celle employée pour les écrans à cristaux liquides rétroéclairés. Un filtre polarisant est collé sur la plaque LCD. Sans celui-ci on ne verrait que le système de rétroéclairage de l’écran. Avec ce système, il est possible de répandre la lumière sur 75 % de cette surface.
Sur le schéma de gauche on peut constater que le faisceau lumineux projeté par les deux Led n’est pas diffusé sur la totalité de la surface de l’ampoule. À droite, avec le système de guidage de faisceau inspiré de ses filtres pour écran, 3M réoriente la lumière afin qu’elle vienne inonder la quasi-totalité de la surface de l’ampoule. Bilan : autant de Led, autant de consommation électrique et plus de lumière.
Sur le schéma de gauche on peut constater que le faisceau lumineux projeté par les deux Led n’est pas diffusé sur la totalité de la surface de l’ampoule (Active display). À droite, avec le système de guidage de faisceau inspiré de ses filtres pour écran, 3M réoriente la lumière afin qu’elle vienne inonder la quasi-totalité de la surface de l’ampoule. Bilan : autant de Led, autant de consommation électrique et davantage de lumière. © 3M
Réduire le dégagement thermique des Led
Cette ampoule est capable de produire une luminosité de 800 lumens soit l’équivalent d’une ampoule de 60 watts. Selon le constructeur, sa durée de vie s’élève à 27.500 heures. L’ampoule consomme 13,5 watts, cela signifie qu’elle produit 60 lumens par watt. Une valeur acceptable mais loin derrière un modèle conçu par Philips qui génère, par un procédé différent, 94 lumens par watt.
Autre point à noter, le dégagement thermique des Led. La diode emploie en effet seulement 20 % de l’énergie qu’elle assimile pour créer de la lumière, le reste est évacué sous la forme de chaleur. Et pourtant, les Led classiques chauffent très peu à l’unité. Mais lorsqu’elles sont assemblées pour constituer une puissance supérieure à 1 W, il faut prévoir une dissipation efficace de la chaleur afin de garantir une longue durée de vie à la diode. C’est un problème sur lequel les différents constructeurs planchent et offrent des solutions technologiques aussi différentes qu’originales. C’est notamment le cas de Switch Lighting, qui a mis au point une ampoule dont le refroidissement est assuré par du silicone liquide. GE, quant à lui, a décidé d’utiliser un système d'ailettes qui permettent de refroidir l’air dans l’ampoule.
Sur les schémas de l’ampoule de 3M on ne relève pas de radiateur mais on repère plusieurs fentes de refroidissement qui laissent la chaleur de s'échapper des composants internes. Avec cette conception, nul besoin d’employer le moindre morceau de métal pour constituer un radiateur à effet Peltier. L'ampoule, qui abrite un circuit électronique complexe, est bien loin de la lampe à incandescence...

En bref : des chercheurs trouvent une faille dans le cloud

Récupérer les données et les mots de passe stockés dans le « cloud », c’est-à-dire sur des serveurs lointains, est possible, démontre une équipe d’informaticiens américains. De quoi, de leur aveu même, avoir moins confiance dans le cloud computing.
L’informatique dans les nuages, ou cloud computing, a le vent en poupe, permettant d’utiliser la mémoire et la puissance de calcul d’une multitude de serveurs, via Internet, donc à la demande et sans limite. Mais une équipe d’informaticiens vient de jeter un pavé dans la mare en décrivant dans un document en libre accès le principe d’une machine à pirater. L’idée est d’installer un logiciel malveillant dans le « cloud », c’est-à-dire, concrètement, de le confier à un hébergeur qui l’enregistrera dans un serveur installé quelque part.
Dans leurs propres installations, ces informaticiens ont placé un logiciel de ce type, qui simule une machine virtuelle utilisant l’hyperviseur Xen. Ces installations peuvent héberger sur un même ordinateur des logiciels tournant sous différents systèmes d’exploitation. Leur outil a pu récupérer des données confidentielles (avec mots de passe) présentes dans le même serveur.
Il ne s’agit donc pas d’un acte de piraterie ciblé sur toutes les données d’une entreprise qui seraient réparties sur différents ordinateurs : ne peuvent être dérobées que les informations physiquement présentes dans la même installation. Le risque est donc faible d’autant que cette attaque semble complexe à mettre en œuvre. L’un des signataires est Ari Juels, responsable scientifique de RSA, division de recherche de EMC, spécialisée dans la sécurité. Les autres sont des chercheurs de l’université du Wisconsin et de Caroline du Nord. Leur conclusion est que les données vraiment très confidentielles ne devraient pas partir dans les nuages…